Chrome Oligoélément

Les aliments les plus riches en chrome sont la levure de bière et le foie de veau. Le brocoli, les haricots verts, les pommes de terre, les céréales à grains entiers, le germe de blé, le gruyère, les prunes, les champignons, les asperges, les viandes, les jaunes d'oeufs et la bière en contiennent aussi des quantités intéressantes. L'alimentation raffinée réduit considérablement la teneur en chrome des aliments.

Le CHROME est un « élément essentiel » au métabolisme des glucides (sucres). Notre organisme en contient 10 à 20 mg et notre besoin quotidien, de 0,05 à 0,20 mg, est à peine couvert par l'alimentation. La forme biologique que l'on trouve dans les aliments est le chrome trivalent (Cr3+).

L'alimentation type cafeteria, trop grasses et trop sucrée, n'apporte pas assez de chrome et augmente son excrétion urinaire. L'effort prolongé, le stress du aux infections et aux traumatismes et les maladies cardio-vasculaires entraînent des besoins accrus en chrome.

Le chrome est un cofacteur de l'action sur la pénétration cellulaire du glucose par l'insuline. Cette hormone pancréatique permet la pénétration du glucose, provenant de la digestion des glucides alimentaires, par les cellules adaptées à son récepteur. Il est donc impliqué dans la maladie diabétique et dans les problèmes de surpoids. Un oligopeptide, la chromoduline, qui fixe quatre ions trivalents du chrome, joue le rôle d'auto-amplificateur de l'action de l'insuline, d'où une meilleure tolérance au glucose et une diminution du cholestérol. Le chrome contrôlerait aussi la sensation de faim, cette propriété nutritionnelle sera utilisée dans les régimes amincissants.

Le chrome et la musculation : par son action sur le métabolisme des glucides et sur l'insuline, il est considéré comme un métal anabolisant par les culturistes.